Trois soldats français ont été tués hier lundi dans l’explosion d’une bombe artisanale, dans la zone des «trois frontières», au entre du Mali, où la force Barkhane concentre ses efforts depuis janvier.
La présidence française a précisé lundi dans un communiqué, que «leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu’ils participaient à une opération dans la région de Hombori».
Les trois militaires appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse. Il s’agit du brigadier-chef Tanerii Mauri et des chasseurs de 1ère classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian.
Les trois soldats âgés de 21, 23 et 28 ans, qui officiaient en tant que pilote de véhicule blindé léger, tireur antichar et adjoint chef de patrouille, étaient déployés pour la première fois au Sahel depuis la mi-novembre. Ils effectuaient une mission d’escorte entre Hombori et Gossi, dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso lors de l’attaque.
La mort de ces trois soldats porte désormais à 47 le nombre de soldats français tués dans les opérations «Serval» (2013) et «Barkhane» (depuis 2014) en plus d’un 48ème soldat tué au Tchad en 2013 dans le cadre de l’opération Epervier, d’après l’état-major de l’armée française.
Ces derniers mois, l’armée française, qui compte 5.100 hommes au Sahel, et celle de la force conjointe du G5 Sahel ont multiplié les offensives, en particulier dans la zone dite des «trois frontières» pour traquer les groupes armés, dont plusieurs dizaines ont été neutralisés ces dernières semaines.