Interpellé sans raison officielle en février 2019 par les forces de l’ordre égyptiennes, l’ingénieur, Yasser Ahmed Albaz a atterri jeudi à Toronto à la suite de sa libération, après avoir passé 500 jours en prison.
La veille, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau a eu une conversation téléphonique à ce sujet avec le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.
La bonne nouvelle de la libération de Yasser Ahmed Albaz a été annoncée sur Facebook, par sa fille, Amal sans oublier d’exprimer sa reconnaissance au gouvernement canadien pour son accompagnement dans ce dossier délicat. Elle a néanmoins fait état de la dégradation de la santé de son père, qui présenterait, entre autres, divers symptômes du Covid-19.
Selon sa famille, Yasser Ahmed Albaz a été interpellé en février 2019 alors qu’il était sur le point de retourner par avion au Canada, où il vit depuis plus de deux décennies. Après confiscation de son passeport, il a été écroué à la prison de Tora dans la capitale égyptienne, Le Caire.
A en croire sa fille, cet ingénieur n’a jamais fait l’objet d’inculpation et les responsables égyptiens n’ont jamais donné en public les motifs de son incarcération. Il n’a jamais critiqué les autorités égyptiennes et n’est pas militant politique, ont certifié ses proches.