Après un regain de tensions ces derniers mois entre les deux pays, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a signé hier mardi un décret qui ajoute 245 personnalités et sept entreprises ukrainiennes à sa liste de sanctions économiques contre l’Ukraine.
Les sept entreprises ajoutées dans la liste des sanctions dans le secteur de l’énergie et de la défense. Il y a également une compagnie d’assurances et un groupe de logistique. Et parmi les nouveaux individus visés, on compte des hommes politiques, dont le maire d’Odessa, dans le sud du pays, et des hauts fonctionnaires ukrainiens.
Avec la première liste noire publiée début novembre, le décret d’hier porte à un total respectif de 567 et 75 les personnes et entreprises qui tombent désormais sous le coup de ces sanctions économiques qui prévoient le gel de leurs actifs en Russie.
La première liste noire russe publiée début novembre comportait déjà le fils aîné du président Petro Porochenko, ainsi que les anciens premiers ministres Arseni Iatseniouk et Ioulia Timochenko, qui devrait la principale adversaire de Petro Porochenko à l’élection présidentielle de 2019.
Depuis l’arrivée au pouvoir des pro-occidentaux en Ukraine début 2014 à l’issue du soulèvement du Maïdan contre le président pro-russe de l’époque, suivi de l’annexion de la Crimée puis d’un conflit dans l’Est ukrainien, les relations entre Moscou et Kiev ne cessent de se dégrader.
Kiev n’a cessé de prendre des mesures limitant ses relations économiques et commerciales avec la Russie, partenaire clé depuis la fin de l’URSS il y a plus de 25 ans. En 2017, l’Ukraine a bloqué sur son terriroire toute une série de services internet russes, dont notamment le groupe Yandex et les très populaires réseaux sociaux Vkontakte et Odnoklassniki.