Le ministère égyptien de l’Agriculture a annoncé dimanche dernier que les exportations agricoles ont évolué de 13,9 %, correspondant à 4,1 millions de tonnes sur les neuf premiers mois de cette année, contre 3,6 millions de tonnes durant la même période en 2016.
Le porte-parole du ministère de l’Agriculture, Hamid Abdel Dayim, a affirmé que cette croissance est due à la libéralisation de la livre égyptienne instaurée en novembre 2016. Cette mesure aurait, selon lui, stimulé la demande étrangère sur certains produits comme les raisins, les fraises et les pommes de terre.
Cette année est beaucoup plus encourageante pour les exportateurs égyptiens, qui ont connu pas mal de déconvenues en 2016. Aux Etats-Unis par exemple, la réputation des fraises égyptiennes, accusées par la presse locale de propager le virus de l’hépatite A dans l’Etat de Virginie, avait été ternie. Ce qui avait poussé les autorités égyptiennes à réagir en ouvrant une enquête.
Puis, l’agence sanitaire russe bannissait en septembre 2016 les agrumes provenant d’Egypte sur ce marché en raison d’une « violation de la législation internationale et russe ». A vrai dire, le gouvernement russe réagissait au durcissement par les responsables égyptiens des conditions de livraison de blé russe.
Ces deux situations ont particulièrement gêné l’Egypte qui comptait sur ses exportations notamment agricoles dans un contexte de crise économique.