Les Etats-Unis entament ce mercredi, le retrait de leurs troupes de l’est de la Centrafrique, où elles étaient déployées depuis 2011 pour lutter contre l’insurrection de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.
«Le temps est venu de passer à autre chose étant donné que l’organisation (la LRA) est vraiment en train de se battre pour sa survie», a estimé, le 20 avril dernier, lors d’une conférence de presse téléphonique, le général Thomas Waldhauser, responsable du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM).
D’après des chiffres émanant de cette structure présente en appui aux forces africaines à l’est de la Centrafrique avec une centaine de soldats des forces spéciales américaines, la LRA dispose actuellement de 100 éléments actifs alors qu’elle en avait des milliers il y a une décennie.
Ainsi, l’ambassadeur des Etats-Unis à Bangui, Jeffrey Hawkins a confié au début de ce mois, aux médias que « cette opération a été un succès assez important».
Par ailleurs, le leader de cette rébellion, Joseph Kony, demeure introuvable. Il serait entre la Centrafrique et le Soudan, à en croire Paul Ronan d’Invisible Children, une ONG active dans sa traque.
Ce chef rebelle a pour objectif de faire tomber l’actuel pouvoir en Ouganda pour y mettre en place un régime basé sur les Dix commandements. Aussi associe-t-il mystique religieuse, techniques de guérilla et violence sanguinaire dans l’espoir d’arriver à ses fins.