Un accord de trêve a été conclu dans la nuit du mercredi à jeudi à Tripoli sous la direction du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) dans l’objectif de mettre fin aux affrontements ayant eu lieu dans la capitale durant quatre jours.
D’après un communiqué du ministère libyen de la Défense diffusé hier, cet accord prévoit un « cessez-le-feu immédiat » à Tripoli, le départ des groupes armés de la capitale libyen dans un délai de 30 jours et la libération des personnes arrêtées pendant les quatre jours de combat. Le GNA, les ministères de la Défense et de l’Intérieur et les responsables des milices de Tripoli et Misrata, ville située dans l’ouest du pays d’où proviennent divers groupes armés présents dans la capitale, ont paraphé cet accord.
Les affrontements ont commencé lundi dans la soirée, après l’assassinat d’un des gardes d’un établissement financier. Ensuite, les combats se sont concentrés à partir de mercredi soir dans le quartier de Salaheddine, situé dans le sud de Tripoli, où divers groupes armés rivaux occupent des casernes. Le lendemain dans la matinée, le calme était globalement revenu à Tripoli et aux alentours.
L’accord conclu stipule que les secteurs contrôlés par des milices rivales doivent être sécurisés par des forces soumises au GNA. Celles-ci ont pu devenir plus influentes à Tripoli en reprenant plusieurs secteurs sous la coupe des milices, dont celles loyales à Khalifa Ghweil, l’ex-chef d’un gouvernement non reconnu.