Le groupe français Engie a remporté le contrat de construction et d’exploitation en Arabie saoudite, de la centrale électrique de Fadhili, qui sera d’une capacité dépassant les 1.500 mégawatts (MW) et devrait être opérationnelle en 2019.
Il s’agit d’une centrale à cycle combiné gaz qui se caractérise par sa puissance, supérieure à 1.500 MW, ce qui équivaut à un réacteur nucléaire de nouvelle génération, et ses particularités techniques qui en feront la plus efficace d’Arabie saoudite en matière de rendement.
Engie a indiqué que le coût global du projet atteindrait 1,2 milliard de dollars. Le projet sera mis en œuvre par une société mixte pilotée par le groupe français, en tant qu’actionnaire de référence avec une part de 40 %, et comprenant aussi les groupes saoudiens SEC et Saphco.
Dans un communiqué, Engie a précisé que, sur le plan technique, la future centrale produira l’équivalent de la consommation d’électricité de 1,4 million de personnes. Le même site générera aussi 1.447 tonnes de vapeur par heure et environ 769 tonnes d’eau par heure.
«Nous croyons fortement aux opportunités en matière d’énergie et d’eau dans les pays du Golfe, qui bénéficient d’un cadre juridique bien développé et d’une région en croissance», a affirmé Sébastien Arbola, directeur général d’Engie Moyen-Orient, Asie du Sud et Centrale et Turquie.
La mise en service de la centrale de Fadhili est prévue pour 2019. La directrice générale d’Engie, Isabelle Kocher, a souligné, dans un communiqué, que cette initiative entre dans une stratégie industrielle ayant pour objectif de concentrer les développements sur les activités bas carbone, tant avec les énergies renouvelables qu’avec le gaz.