Des responsables des forces de l’ordre égyptiennes ont confirmé l’arrivée, lundi, au port d’Alexandrie de neuf dépouilles et de 31 survivants du naufrage d’une embarcation de migrants ayant eu lieu trois jours plus tôt au large de l’île grecque de la Crête.
A en croire l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ce bateau provenait du cantinent africain, avec, à bord, 700 personnes au minimum.
De son côté, la police portuaire a indiqué que l’embarcation de fortune transportait « plusieurs centaines » de personnes. Quoi qu’il en soit, dix personnes ont péri lors de ce naufrage, qui a eu lieu vendredi dernier, d’après les gardes-côtes grecs. Ces derniers ont affirmé que 221 survivants parmi les 339 rescapés vont être acheminés en Italie. Dans le groupe des 31 rescapés arrivés au port égyptien d’Alexandrie figurent 26 Egyptiens, deux Soudanais, deux Erythréens et un Ethiopien, selon un responsable des forces de l’ordre. Quant aux nationalités des migrants décédés, cela n’a pas été précisé.
Ce drame au large de l’île grecque de la Crète pourrait montrer que les passeurs sont à la recherche d’autres routes migratoires de sorte à semer la force navale de l’Otan, déployée entre les côtes de la Turquie et les îles grecques, Lesbos et Chios, plus au nord-ouest.
Des centaines de milliers de migrants avaient emprunté cette voie pour gagner le continent européen en 2015 et au début de cette année. Mais, le nombre de tentatives de traversées dans cette zone s’est quasiment annulé après la mise en place du dispositif de l’Otan et l’application, à dater du 20 mars dernier, de l’accord Union Européenne – Turquie.
