Les combats ayant opposé ces 24 dernières heures, les forces progouvernementales libyennes et les combattants de l’organisation de l’Etat Islamique (EI) ont causé la mort d’un minimum de 60 personnes, à en croire diverses sources locales.
Selon un porte-parole hospitalier, 36 miliciens fidèles à l’Exécutif libyen reconnu par la communauté internationale ont trouvé la mort et 140 autres ont été blessés au cours des affrontements qui ont eu lieu mardi à Syrte, le dernier bastion du groupe EI dans ce pays d’Afrique du nord. Originaires, pour la plupart, de la ville de Misrata, ces miliciens sont les initiateurs de l’offensive entamée dans l’objectif de reprendre le contrôle de la ville de Syrte. Leur avancée d’abord fulgurante a été ralentie suite à la multiplication d’attentats suicides perpétrés par les éléments de l’organisation de l’EI. Les djihadistes se seraient, à présent, concentrés autour de l’imposant palais des congrès de Syrte, où ils font preuve de grande résistance aux forces loyalistes.
Pour sa part, l’agence de presse LANA a évoqué l’explosion d’un dépôt, qui a eu lieu à proximité de la capitale libyenne, Tripoli, à la suite de combats avec des miliciens. 29 civils ont péri suite à cette explosion. Placé sous la protection des miliciens, ce dépôt, qui contenait probablement des feux d’artifices et non des armes, aurait explosé après avoir été pris pour cible par une foule armée. L’on peut voir des dépouilles calcinées recouvertes de bâches de plastique sur diverses images relayées sur Internet.