Le président du gouvernement Pedro Sánchez est à la recherche d’un équilibre pour clore la crise ouverte au sein de la coalition afin de faire avancer les négociations sur la réforme du travail, une loi clé de la législature.
La dernière offre de la Présidence du gouvernement à Unidas Podemos est claire : oui au leadership de la ministre Díaz et de son équipe dans la négociation de la réforme du travail, comme jusqu’à présent, mais tant qu’il y a une présence des ministères socialistes, en particulier de l’Economie, indique le journal, précisant que le parti Unidas Podemos répond qu’avant de se mettre d’accord sur la méthode de négociation, il faut voir s’il y a accord sur le contenu, et demande donc une réunion pour se mettre d’accord sur le fond de la réforme avant de discuter les équipes des négociations.
Le ministère du Travail a déjà avancé dans les négociations et un document circule au sein du gouvernement, mais le secteur socialiste n’a pas encore précisé ses engagements à ce sujet.
Les deux partenaires se méfient l’un de l’autre, le ministère de l’Economie ne fait pas confiance à la négociation menée par le département du Travail, et l’équipe de Díaz craint que si l’équipe de Nadia Calviño entre, elle le fera pour dominer la négociation et faire une réforme plus douce.
Le gouvernement continue de s’empêtrer dans la réforme du travail qu’il a entre les mains et qui doit être prête avant la fin de l’année afin de respecter les engagements pris avec Bruxelles.
Jusqu’à présent, cette négociation était entre les mains du ministère du Travail, sous la houlette de Yolanda Díaz, mais à un moment » crucial « , le président du gouvernement a décidé de prendre les choses en main, faisant de la première vice-présidente, Nadia Calviño, une participante aux négociations.
Le parti Unidas Podemos a vu dans cette démarche une « ingérence » de ses partenaires de l’exécutif, tandis que le PSOE tente de pacifier les esprits, assurant qu’il s’agit d’une question de « méthodologie » qui reste à définir.