Les entreprises suisses devraient pouvoir acquérir des sociétés chinoises sans restriction, une commission du National, la Chambre basse du parlement, ayant soutenu une motion en ce sens du Conseil des Etats (sénat).
Le texte, adopté par les sénateurs en décembre, veut instaurer un « principe de réciprocité ». En contrepartie des possibilités d’investissement offertes à la Chine en Suisse, les entreprises helvétiques devraient pouvoir acquérir des parts de sociétés chinoises sans restriction, voire en prendre le contrôle.
La commission de politique extérieure du Conseil national a soutenu la motion par 15 voix contre 9, indiquent mardi les services du Parlement. Le plénum pourra désormais se prononcer.
Le Conseil fédéral (gouvernement) y est opposé. Selon lui, il n’est ni possible ni judicieux d’instaurer une réciprocité totale dans tous les secteurs. La question sera abordée lors de la modernisation de l’accord de libre-échange avec Pékin.