Albares : L’Espagne n’administre plus le Sahara et souhaite ouvrir une nouvelle page avec le Maroc

Monde Politique

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a affirmé ce dimanche, que son pays est prêt à ouvrir une nouvelle étape dans sa relation avec le Maroc, fondée sur la “confiance, la transparence et le respect des engagements pris”.

Dans un entretien publié dimanche par le magazine “Jeune Afrique”, le chef de la diplomatie espagnole a déclaré que «nous constatons en effet, une amélioration du contexte et les signaux que nous recevons du Maroc ces derniers mois sont positifs. Les messages publics du Roi Mohammed VI sont également très clairs”.

En Espagne, a ajouté Albares, «nous sommes, de notre côté, prêts à ouvrir une étape nouvelle dans notre relation, fondée sur la confiance, la transparence et le respect des engagements pris”.

“Maintenant que la communication est rétablie, le plus important est de travailler pour éviter la répétition de telles situations”, allusion faite à la crise diplomatique inédite créée entre les deux pays par l’accueil discrètement et sous une fausse identité en Espagne, du chef des mercenaires du polisario, Brahim Ghali.

Trois jours auparavant, le chef de la diplomatie espagnole avait entrepris une autre tentative visant à rassurer un peu plus le voisin du sud, en déclarant devant le Congrès des députés que l’Espagne n’est plus une puissance administrante du Sahara Occidental, comme le clament les dirigeants du Polisario et ceux d’Alger.

Le ministre José Manuel Albares a rappelé à ce titre, qu’ »aucune des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ne mentionne la responsabilité administrative de l’Espagne dans le Sahara », mettant ainsi, un terme aux gesticulations des adversaires du Maroc qui tentent en vain de conférer à l’Espagne, un rôle dans la gestion du Sahara marocain.

Pour Albares «l’important est que l’Espagne continuera d’être dans le groupe des amis du Sahara et qu’elle soutient l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la résolution du conflit», tout en ajoutant que son pays soutient également les «parties au conflit, dans la recherche d’une solution politique dans le cadre des Nations unies et selon les principes de la Charte des Nations Unies».