«Le président Abbas salue la décision de la Suède» qu’il juge «courageuse et historique», a dit son porte-parole Nabil Abou Roudeina.
Dans un communiqué, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, évoque «une décision malheureuse, qui renforce les éléments extrémistes et la politique de refus des Palestiniens». L’annonce de cette reconnaissance début octobre avait été accueillie avec scepticisme par les États-Unis qui la jugeait «prématurée».«Le gouvernement considère que les critères de droit international pour une reconnaissance de l’État de Palestine sont remplis: il y a un territoire, une population et un gouvernement, a dit la chef de la diplomatie suédoise Margot Wallström lors d’une conférence de presse. J’ai peur que (cette décision) vienne plutôt trop tard que trop tôt », dit-elle.
La Suède, qui compte une importante communauté palestinienne, a pris cette initiative à un moment où les efforts déployés depuis des décennies pour tenter de résoudre le conflit israélo-palestinien semblent dans une impasse complète, alors que les capitales occidentales se demandent comment en sortir et que la frustration des dirigeants palestiniens est proche de son comble.