Le Fonds Grec en charge des Privatisations (TAIPED) vient de céder un prestigieux complexe hôtelier à des investisseurs du Moyen-Orient pour la somme de 400 millions d’euros (533 millions de dollars).
Certains de ces investisseurs, provenant, entre autres, d’Abou Dabi, Dubaï, du Koweït et de la Turquie, se regroupent au sein du fonds « Jermyn Street Real Estate Fund IV LP ». Sous cette dénomination, ils ont raflé 90 % des parts de l’Asteras, le luxueux complexe hôtelier, situé à Vouliagmeni, une banlieue huppée au sud d’Athènes.
Ce vaste domaine fait partie des principaux biens immobiliers mis en vente cette année par le gouvernement grec dans le cadre d’un important programme de privatisations. Ce dernier plan constitue un des engagements de l’Etat grec envers ses bailleurs de fonds internationaux. La Grèce devait normalement atteindre 1,6 milliard d’euros (2,13 milliards de dollars) de privatisation en 2013. A ce propos, cet objectif était initialement de 2,6 milliards d’euros (3,46 milliards de dollars) avant d’être réduit.
En dehors de l’Asteras, d’autres bâtiments publics à l’instar de terrains à bâtir, des ports, des aéroports et des complexes hôteliers situés dans le territoire grec ou à l’étranger sont en vente dans le cadre de ce plan de privatisation. Mais, ces opérations ne se font pas sans poser problème. Pour ce qui concerne le complexe hôtelier vendu, il prend place sur un cap maritime. Ainsi, une éventuelle bétonisation de cet espace a-t-elle suscité de vives discussions. Dans ce même contexte les entreprises publiques, dont la poste, les sociétés d’eau et d’électricité et le transporteur ferroviaire, figurent également dans les actifs susceptibles d’être privatisés.Pour cette dernière catégorie, il reste que l’Exécutif arrête la procédure à suivre pour appliquer ces opérations.