La dette publique européenne ne fait qu’augmenter et cela représente un grand obstacle à la relance économique tant attendu par tous. Les dernières informations stipule que la dette s’élèverait à environ 92% du PIB soit près de 11000 milliards d’euros. Au regard de la faible croissance moyenne du continent, les prévisions les plus optimistes n’arrivent pas à donner une sortie de crise rapide à la zone euro.
Pour renouer avec la croissance, le modèle économique actuel voudrait que l’Europe stimule sa consommation. Or, avec des caisses vides, stimuler la consommation signifie attirer plus de capitaux et emprunter encore plus d’argent. Au vu des performances actuelles, la confiance des marchés devient relative et les taux d’emprunts sont au plus fort. Ainsi, emprunter à des taux élevés signifie creuser encore plus la dette sans garanties de réussite. Aussi, pour attirer plus de capitaux le marché européen se doit d’être très compétitif et innovant, les autorités du continent doivent mettre en place des mesures incitatives qui convainquent les investisseurs. L’ensemble des mesures à prendre pour ce faire nécessitera plus de sacrifice aux gouvernements et aux populations européennes. Cependant, le peuple n’a toujours pas la clairvoyance d’accepter certains sacrifices particulièrement quand il estime ne pas en être la cause. Dès lors, plus de grognes sociales sont à attendre si l’Europe prend le chemin du sacrifice.
Pour le FMI, les dettes des différentes nations européennes seront supportables à condition de ne pas dépasser les 120%. Pourtant certaines ont déjà franchis cette ligne rouge et d’autres s’en approchent dangereusement. Un dicton dit que c’est au cœur de la crise que le génie éclos, l’Europe doit donc faire vite pour éclore son génie et proposer un nouveau modèle économique lui permettant de sortir de ce bourbier. Autrement elle entrainera le monde avec elle vers des horizons peu reluisants.