En réaction à l’interpellation controversée fin mai dernier, d’un opposant au pouvoir en place en Biélorussie, Washington a adopté lundi des sanctions contre des dizaines d’autorités, en coordination avec Londres, Ottawa et l’Union Européenne (UE).
Rappelons que le gouvernement biélorusse avait détourné le 23 mai dernier un avion de ligne qui assurait le vol Athènes-Vilnius, pour interpeller l’opposant Roman Protassevitch et son amie russe Sofia Sapega, qui étaient à bord. Cette opération avait été amplement condamnée au sein de la communauté internationale.
En clair, l’administration Biden a imposé des sanctions financières ciblées et des restrictions de visa contre des dizaines de dirigeants et d’institutions biélorusses.
Ces mesures ont été prises de concert avec le Canada, le Royaume-Uni et l’UE. Certains dirigeants concernés par ces sanctions font partie du cercle des proches conseillers du président Loukachenko.
Pour rappel, les Etats-Unis avaient annoncé le mois dernier, qu’ils préparaient cette action coordonnée. Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait précisé que ces sanctions constituent une réaction au détournement d’avion du 23 mai dernier, et, de manière plus globale, à la « répression persistante en Biélorussie » et aux violations des droits humains.
«Ces sanctions coordonnées démontrent la ferme détermination transatlantique à soutenir les aspirations démocratiques du peuple de Biélorussie », a-t-il ajouté.