Deux enfants ont trouvé la mort mardi suite à la chute de roquettes sur leur maison située au sud de Tripoli, a annoncé le ministère de la Santé du gouvernement libyen d’union nationale (GNA).
Depuis avril dernier, certaines parties de la capitale libyenne sont le théâtre de sanglants affrontements.
En plus des deux enfants décédés, trois autres personnes de la même famille ont été blessés – les deux parents et un autre enfant – dans le quartier de Salaheddine, au sud de Tripoli, a confié à la presse le porte-parole du ministère libyen de la Santé, Al-Amin al-Hachemi.
Les forces loyales au GNA ont accusé l’Armée Nationale Libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar d’être à l’origine de ces tirs de roquettes, avant de traiter de «criminel de guerre» l’homme fort de l’est libyen. Ce dernier a lancé début avril une offensive pour prendre le contrôle de Tripoli, où siège le GNA.
D’après un bilan des Nations Unies publié en juillet dernier, ces affrontements ont fait pas moins de 1.093 morts et 5.752 blessés, dont des dizaines de civils, et contraint plus de 128.000 personnes à abandonner leur domicile.
La semaine dernière, trois enfants sont morts et huit personnes ont été blessées, dans un raid contre un quartier résidentiel situé au sud-est de la capitale libyenne. Le GNA et la mission des Nations Unies en Libye (MINUL) avaient accusé les troupes pro-Haftar d’avoir perpétré cette frappe aérienne. L’Unicef a fait état dans un communiqué, de 7 enfants tués en l’espace de deux semaines en Libye, en plus de ceux tués hier mardi.