Dimanche, Thai Airways a annoncé la suppression de 1 401 emplois d’ici fin 2015 au moyen de départs en retraite volontaires. Il ne s’agit que de la première vague du plan de compression de personnel du transporteur aérien thaïlandais.
En fait, Thai Airways vise à réduire de 20 % ses coûts opérationnels et ses capacités à l’espace de deux ans. Pour ce faire, quatre nouvelles liaisons régionales seront réduites ou cédées à Thai Smile. S’exprimant dimanche, le président de Thai Airways, Charumporn Jotikasthira, a non seulement confirmé l’arrêt des dessertes vers Los Angeles et Rome mais également annoncé des coupes supplémentaires dans le réseau de la compagnie aérienne ainsi que l’impact sur l’emploi de la restructuration entamée en février dernier. D’après le patron de cette compagnie, celle-ci a « mis de côté » 152 millions de dollars de sorte à accompagner les 1 401 départs en retraite volontaires. Les salariés concernés par cette suppression de vols seront licenciés ou, dans le cas où le départ en retraite n’est pas faisable, affecté au siège de Thai Airways.
Pour ce qui est des liaisons aériennes, le transporteur Star Alliance entend diminuer les fréquences de ses vols entre Bangkok-Suvarnabhumi et kolkata (Calcutta) de deux à un par jour. En outre, c’est Thai Smile qui récupérera, « dès l’accord des pays de destination », les vols vers Hyderabad en Inde, Luang Prabang au Laos et Changsa en Chine, comme précisé par M. Charumporn. Et d’indiquer que ces quatre vols occasionnaient des pertes d’environ 90 millions de dollars par an « en raison d’offre tarifaire et de type d’appareil inadapté ». Toujours à ce propos, le patron de Thai Airways a dit que la compagnie pourrait revenir sur sa décision si jamais sa situation financière s’améliorait d’ici deux ans. A l’opposé, le même transporteur entend renforcer, au début de la saison hivernale, les lignes européennes Londres – Heathrow et Francfort au moyen de deux rotations par jour en Airbus A380 et Boeing 777-3000ER.